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Jeu d'histoire de la série Les Soldats de la République - Volume V
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Collection | Les soldats de la République |
Période | Révolution française |
Editeur | Cérigo éditions |
Auteur | Matthieu d'Angla |
Langue(s) | Français et anglais |
Au début de l’année 1794, le général Cobourg, généralissime des armées coalisées, caresse l’espoir de mettre à genou la France révolutionnaire au cours de la campagne à venir. Les opérations décisives doivent avoir lieu dans le nord de la France, où les coalisés occupent déjà plusieurs places-fortes. Mais, pour réussir dans ses projets, il doit réussir à vaincre l’Armée du Nord, qui lui a déjà infligé le revers d’Hondschoote et de Wattignies lors de la campagne précédente. Durant le mois de mai, le général Mack, chef d’état-major du prince de Cobourg, conçoit une manœuvre d’encerclement d’une fraction importante de l’Armée du nord opérant autour de Courtrai.
Le 17 mai (28 floréal an II), l’armée coalisée, répartie en six colonnes, passe à l’offensive. Les premiers engagements ont lieu autour de Roubaix, de Tourcoing et de Mouscron, qui tombent entre les mains des coalisés. Mais les Français se ressaisissent et lancent une contre-attaque sur Mouscron, qu’ils reprennent de haute lutte. La colonne de général de Bussche, sérieusement étrillée, se replie piteusement en direction de Tournai.
Le 18 mai (29 floréal), Cobourg, malgré ce revers, garde confiance et entend poursuivre son offensive. Mais il a sous-estimé le commandant des troupes ennemies du secteur, le général Souham, qui a organisé une puissante contre-attaque. Tandis que la division Moreau fait écran face à la puissante colonne de général Clairfayt, le reste des unités françaises se jettent sur les colonnes du général Otto et du duc d’York. Tourcoing est repris et les deux colonnes vacillent sous le choc. Elles sont bientôt contraintes à une retraite qui se change progressivement en déroute. Le duc d’York est obligé de sauter avec son cheval dans une rivière, l’Espierre, pour échapper à la capture. Apprenant la déroute des colonnes d’Otto et du duc d’York, les autres colonnes coalisées se replient.
Les Français restent maîtres du champ de bataille et remportent une nette victoire qui sera suivie, un peu plus d’un mois plus tard, de celle de Fleurus.
Le jeu comporte :
• Une carte 59 x 41 cm
• 216 pions et marqueurs prédécoupés
• 1 livret de règles et scénarios
• 1 aide de jeu