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Trois batailles de la révolte Vendéenne : Nantes - Cholet -Entrammes
Série Les Soldats de la République : Volume VII
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La révolte vendéenne, qui a éclaté en mars 1793, a rencontré de fulgurants succès. Les prises de Thouars, puis de Saumur, montrent que les Vendéens ont la capacité de sortir de la zone insurgée pour porter le fer sur le territoire contrôlé par les Bleus. A Saumur, après bien des discussions, les Vendéens décident de porter leur prochaine attaque sur Nantes, porte d’entrée de la Bretagne et port important susceptible de recevoir l’aide britannique. Une attaque combinée est planifiée, les troupes du chevalier de Charette devant attaquer par le sud tandis que le gros de l’armée vendéenne attaquera par le nord.
La date prévue de l’opération est le 29 juin. Mais ce que n’ont pas prévus les chefs vendéens, c’est qu’ils vont avoir à faire face à des élus municipaux déterminés, notamment le maire Baco, à des chefs militaires de valeur, Canclaux et Beysser, et enfin à une population nantaise résolue à défendre la ville et à éviter sa mise à sac.
En octobre 1793, l’offensive républicaine a permis aux Bleus de pénétrer dans le cœur de la Vendée, à Cholet. Les Vendéens sont épuisés et hésitent sur la conduite à tenir. Faut-il se lancer dans une périlleuse opération au-delà de la Loire ou faut-il repousser les Bleus qui les pourchassent ? Ils décident de faire les deux : s’assurant du passage sur la Loire à Varades, les Vendéens massent le gros de leurs forces, environ 40 000 hommes, et attaquent Cholet par le nord. Pour défendre la ville, les chefs républicains peuvent compter sur environ 28 000 hommes, parmi lesquels les vétérans de l’armée de Mayence, commandés par Kléber.
Après la bataille de Cholet, les Vendéens passent la Loire et sont poursuivis par les Bleus. Mais ceux-ci, commandés par l’inepte général Léchelle, se font assaillir le 26 octobre 1793 alors qu’ils marchent en colonne vers la petite ville d’Entrammes, par de farouches Vendéens résolus à venger leur défaite de Cholet.
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