VaeVictis 160 - Edition jeu

VAJ160

Magazine bimestriel VaeVictis n°160 - janvier - février 2022

Édition spécial jeu - Contient le jeu complet avec pions prédécoupés "La guerre d'indépendance de Bretagne"

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15,95 €

Fiche technique

Nombre de pages 80
Editeur Cérigo éditions
Langue(s) Français

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SOMMAIRE

Nouveauté hexagones

  • Wing Leader Supremacy 2nd Ed
  • EPT Neige sanglante
  • Santander 37
  • les derniers ATO
  • Kharkov Battles
  • Hannut
  • Sacred Oil
  • Bismark solitaire

Jeux sur cartes

  • Pocket Air War
  • Que choisir : ATO Vendée vs Pour Dieu et pour le roi
  • Patton’s Vanguard
  • Bonaparte in Italy
  • Panzer Last Stand

Hobby

  • L’uchronie dans les jeux de simulation
  • Le wargame et la Terre du milieu
  • Les conventions de l'automne

Scénarios

  • M44 : Pacifique 1945
  • ASL : URSS 1943

Figurines

  • Furor Mundi et memento Mori (+ sc'nario)
  • Mali, opération Serval
  • Saga, l’âge des invasions
  • Blood red skies - Battle of Midway
  • Saint Aubin du Cormier,1488
  • La neige était crissante, Kaboul 1842
  • The Silver Bayonet
  • Légion d'Honneur édition Bicentenaire

Nouveauté règles

  • Age of Hannibal
  • Flintlocks & Percusion Caps
  • Viva la Revolution, Viva Mexico

Art de la guerre

  • La guerre d'indépendance de Bretagne 1487-1491
  • Les guerres des Diadoques

Jeu Complet : la Guerre d'indépendance de Bretagne

La guerre d'indépendance de la Bretagne simule le conflit entre le royaume de France et le duché de Bretagne.  Confronté à la montée en puissance de la France et au déclin de son duché, François II de Bretagne, puis sa fille la duchesse Anne, essaient de nouer une alliance de revers avec Maximilien d’Autriche par le biais d’un mariage pour unir les deux maisons. À la suite de la guerre de Cent ans, la France est le pays qui prend la prééminence en Europe. Les grands féodaux bretons, attirés par la puissance et le rayonnement de la France oscillent entre fidélité et trahison envers le Duc de Bretagne. L’indépendance de la Bretagne se joue en cette fin de siècle, mais sa défaite lors de la bataille de Saint-Aubin du Cormier le 24 juillet 1488 scelle son sort. La guerre se poursuit tout de même encore plusieurs années grâce aux aides – or et soldats  –  de l’Angleterre,  de l’Espagne et de la Gascogne et du Saint-Empire. La guerre s’achève par la défaite des Bretons malgré leur résistance et le mariage de la duchesse Anne avec le roi de France Charles VIII, scellant l'annexion du duché au royaume.

Ce jeu fait partie de la série l’Or et l’acier, qui permet de simuler les conflits de la fin du XVe et du début du XVIe siècle à l’échelle stratégique et tactique (les jeux de la même série sont Les guerres de Bourgogne 1474-77 (VaeVictis 115), La guerre du Bien public 1465 (VaeVictis 123) et Cortés et la conquête du Mexique 1519-21 (VaeVictis 137). Un pion représente de 1 500 à 2 000 piétons et de 750 à 1 000 cavaliers ou une centaine de canons - de tous types et calibres.
La partie se joue sur 13 tours, chacun correspondant à une saison (printemps, été, automne), sauf pour le tour d'hiver n'est pas joué. Le jeu oppose les camp français et breton.
C'est à la fois un jeu stratégique avec des armées évoluant sur la carte à zones représentant le duché de Bretagne et tactique lors de rencontre d’armées avec tous les combattants de l’époque déployés en ordre de bataille (sur plusieurs lignes et sur les ailes). Tous les combattants de cette période, tels que les hommes d’armes montés ou démontés, les mercenaires (archers anglais, arbalétriers gascons, lansquenets allemands et piquiers suisses), archers, vougiers, piquiers, couleuvriniers (premiers arquebusiers), milices, canons, etc., combattent sur une carte tactique présentant un champ de bataille typique du XVe siècle. Les commandants permettent d’employer des marqueurs tactiques qui sont joués pendant les tours de combat (charge, fossé, hommes d’armes démontés, palissade, pluie de flèches, taille et estoc, tir de batterie, tirs de harcèlement).
La table de diplomatie indique l’allégeance des grands seigneurs (Laval, Rieux Rohan, Albret) à un camp ou à l’autre au moment de la bataille. Ils évoluent entre soutien indéfectible, doute et changement de camp ce qui peut avoir des conséquences sur la bataille (leurs troupes ne combattent pas ou trahissent).
Les points de victoire sont obtenus en s’alliant ces grands seigneurs ou en les éliminant, en remportant des batailles majeures (impliquant de part est d’autre plus de dix points de force soit 10 000 hommes), le siège d’une ville importante ayant une valeur de forteresse de 2 ou plus (Rennes, Nantes) et en contrôlant tout ou partie des neuf zones désignées comme objectifs statégiques.
Tout au long du jeu les Bretons reçoivent un nombre aléatoire de renforts en provenance de leurs alliés – Angleterre, Espagne, Saint-Empire –, ce qui équilibre les forces face à la puissance militaire française et offre à chaque camp la possibilité de l’emporter.

Historicité, dynamique, jouabilité, simplicité et amusement, voilà ce que vous trouvez dans la simulation de ce conflit. Permettrez-vous aux Bretons de conserver leur indépendance face à l’appétit des Français ou rattacherez-vous le Duché au Royaume de France ?

Echelle :

  • Tour de jeu : une saison
  • Pions : 1500-2000 fantassins, 750-1000 cavaliers
  • Complexité : 5/10
  • Possibilité de jouer en solitaire : -/10
  • Durée d’une partie : 2 à 3 h